Nos enfants et les nouvelles technologies:

Compte-rendu de la conférence du 16 novembre 2021

Salle Jean Le Mené

Le Bono

E. B. Décembre 2021.

 

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Le mardi 16 novembre 2021, au Bono, était organisée une conférence sur le thème: Les enfants et les nouvelles technologies.

Une conférence pour lever un voile sur ces nouvelles technologies et ainsi mieux appréhender le phénomène en donnant aux parents et autres acteurs jeunesse de nombreux repères.

Une excellente idée, organisée et mise en oeuvre par le comité enfance jeunesse de la nouvelle municipalité !

 

Ce compte-rendu a été réalisé à partir d'une prise de note.

Il peut comporter des erreurs.

En cas de problèmes, vous devez contacter des professionnels!

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Les  différents thèmes de cette conférence:

Les jeux vidéos

Les réseaux sociaux

Les contenus des écrans

Les écrans et la santé

Des règles et des astuces pour la maison

Des outils pour gérer les écrans de nos enfants

 

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Les jeux vidéos:

 

Il est fini le temps de Pac Man et de la Game Boy.

Aujourd'hui, les jeux vidéos:

  • C'est une multitude d'univers, gentils ou violents, coopératifs ou compétitifs.
  • C'est aussi un réseau. Des joueurs, tous connectés, vivent et interagissent ensemble, via leurs avatars virtuels, dans des univers parallèles.

Des univers ludiques bien souvent méconnus des parents qui manquent parfois de repère.

Alors, comment y voir clair et mieux appréhender les dangers pour pouvoir profiter et s'amuser en toute sécurité?

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1- Les jeux vidéos: un moment à partager.

Développer des compétences:

Logique, réflexion, mémoire, stratégie, coopération, gestion de ressource, empathie, prise de décision, rapidité, confiance en soi... tout comme les jeux de société, les jeux vidéos peuvent développer des prises de conscience ou des compétences.

Créer du lien:

Les jeux vidéos permettent également de créer du lien, avec d'autres joueurs, avec ses parents aussi, en vivant ensemble une aventure, fut elle virtuelle.

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Développer des compétences, partager un moment... le monde des jeux vidéos n'est pas à bannir!!

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Et, contrairement aux idées reçues, s'il y a bien de la violence dans les jeux vidéos, les jeux vidéos ne rendent pas pour autant violent.

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Le monde du jeu: un cadre rassurant pour l'adolescent.

Le monde adolescent est mouvant. Le corps change, les idées bougent, les questions essentielles interpellent, percutent... l'adolescence est un monde instable et mouvant.

Le monde du jeu, et le monde des jeux vidéos, est fixe.

Les règles sont écrites, le cadre est fixé une fois pour toute.

Ce cadre, au delà des univers parfois violents qui s'y déroulent, assure une sécurité et une maîtrise rassurante pour l'adolescent.

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Les règles sont écrites, le cadre est fixé... c'est rassurant pour l'adolescent!

Conseil pour les jeux vidéos:

  • Conseil 1: Varier les jeux pour faire varier les compétences.
  • Conseil 2: Moins de 2h/ j pour les jeux vidéos (il a été constaté qu'au delà de 2h de jeux vidéo par jour, les compétences scolaires diminuaient).

Le monde du jeu n'est donc pas à bannir mais à connaître afin de profiter d'un moment ludique, entre amis ou en famille, en toute sécurité. Pour cela, partons à la découverte de la face caché du monde du jeu vidéo, afin de mieux s'en prémunir.

2- Les jeux vidéos: une industrie qui se développe sur le temps de connexion.

Pour accrocher les joueurs, des psychologues, au service de l'industrie du jeu vidéo, ont développés tout un tas d'astuces pour inciter les joueurs à se connecter:

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Des récompenses aléatoires (si vous vous reconnectez dans 4 heures par exemple)

Des récompenses au nombre de jours de connexion d'affilée (si vous êtes connectés 3 jours d'affilée, vous aurez la récompense du jour 3, mais si vous oubliez de vous connecter le jour 4, vous ne pourrez pas avoir la super récompense du jour 4 et il vous faudra à nouveau vous connecter 3 jours d'affilée pour espérer avoir la récompense n°4).

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Etre connecté le plus possible pour gagner!

Certains jeux vidéos tournent en continu. Lorsque vous ne jouez pas, d'autres continuent de jouer et d'avancer dans un univers virtuel persistant (c'est à dire qui ne s'éteint jamais). Dans ces mondes virtuels où la compétition est de mise, 24h/24, celui qui restera connecté le plus longtemps aura bien plus de chance de passer en tête (comme dans une course d'athlétisme: si vous vous arrêtez pour discuter, il y a peu de chance que vous terminiez en tête). Il faut donc être le plus connecté possible pour espérer gagner!

 

Pour répondre à ce besoin, une économie parallèle à l'industrie du jeu vidéo s'est développée. Si vous n'avez pas le temps de rester connecté des heures à votre ordinateur pour avancer dans le jeu, vous pouvez acheter des heures et des compétences à toute une économie parallèle qui exploite des joueurs sous payés afin que d'autres joueurs puissent avancer dans leur univers fétiche.

 

(Voir la BD IRL dans la vraie vie de ... Médiathèque de Baden)

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La théorie du Flow:

Le flow, c'est cet état de concentration et de bien être intense où on ne voit plus le temps passer.

Le jeu est trop dur? On décroche. Trop facile? On s'ennuie et on décroche.

Le flow, c'est l'équilibre parfait entre le défi à résoudre et la capacité des joueurs. Et on y reste ainsi des heures...

 

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Il faut donc bien choisir ses jeux en fonction de ce que l'on attend, pour nous et pour nos enfants.

Choisir le contenu mais aussi la forme (connecté, non connecté, persistant ou limité dans le temps).

Pour nous aider, des normes européennes existent et doivent être affichées sur les boites de jeux.

Mais comment cela fonctionne t-il?

 

3- Se repérer dans la jungle des jeux vidéos: les normes PEGI et ERSB.

Un classement européen, sur la boite de jeu, nous permet de connaitre le contenu et la forme du jeu vidéo, avec deux mises en gardes principales.

Mise en garde sur le contenu:

Langage grossier, Discrimination, Drogues, Peur, Sexe, Violence...

Mise en garde sur la forme:

Jeu en ligne (votre enfant est donc possiblement en contact avec une personne inconnue).

Achat en ligne possible avec le jeu (votre enfant peut possiblement acheter des pouvoirs et des compétences supplémentaires en ligne)

Jeux d'argent et de hasard

 

Un classement européen, sur la boite de jeu, nous permet de connaitre le contenu et la forme du jeu vidéo

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Les réseaux sociaux:

Education aux réseaux sociaux: accompagner son enfant.

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Les réseaux sociaux, ce n'est pas avant 13 ans. C'est la loi.

Cette mesure vise à protéger nos enfants.

Les protéger? Oui mais de quoi et comment?

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1- Créer un compte sur un réseau n'est pas un acte anodin.

Tout ce que vous publierez sur un réseau social sera rendu public (informations, photographies ou vidéos).

Tout le monde peut y avoir accès!

Il faut donc prendre le temps de bien réfléchir avant de publier un article sur les réseaux sociaux, car après, vous ne contrôlez plus rien.

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2- Apprendre à valider ses contenus avant leur publication.

Ces contenus sont-ils dégradants, pour moi, pour d'autres personnes?

Il a été constaté que nos propos sont facilement plus agressifs face à notre ordinateur que face aux personnes réelles.

Mais les conséquences de ces dérapages virtuels sont bien réelles.

Il faut apprendre à notre enfant à prendre du recul avant de publier. Que ressentirait-il s'il recevait un tel message?

Ai-je reçu l'autorisation des personnes dont je diffuse les noms et les photos?

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Quels risques?

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(source: https://www.mon-enfant-et-les-ecrans.fr)

La e-réputation : photos, vidéos ou simples commentaires… les traces laissées sur les réseaux sociaux sont presque indélébiles. L’enjeu ? La réputation de nos enfants ! Vous-même, en tant que parent, ne postez pas de photos de votre enfant sur les réseaux sociaux, cela pourrait lui nuire à l’avenir !

Le cyberharcèlement : propagation de rumeurs, diffusion de photographies humiliantes, ou insultes en ligne, les cyber-harceleurs profitent des réseaux sociaux pour agir en toute impunité. Une fois encore, la vigilance est de mise !

Cyber harcèlement:

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Sur internet ou sur les réseaux sociaux...

le cyberharcèlement

Un danger et une réalité pour nos enfants!

 

1- L'enfant doit en parler à un adulte.

L'adulte devra simplement écouter les émotions de l'enfant, en silence, attentivement, sans chercher à minimiser le ressenti du jeune. Simplement écouter.

2- L'adulte doit prendre les choses en mains.

  • Bloquer toute possibilité de contact avec le harceleur.
  • Supprimer les profils du jeune sur les réseaux sociaux.
  • Contacter les parents du harceleur (si connu).
  • Prendre rendez-vous chez un psychologue.
  • Il est possible de porter plainte (garder des preuves).
  • Eviter que son enfant se venge.

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Rencontre à haut risque:

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1- Apprendre à se méfier des inconnus:

Les réseaux sociaux et internet permettent à votre enfant d'entrer en contact avec ses amis mais aussi avec des inconnus. Internet, c'est une porte d'entrée supplémentaire à notre maison. Il faut apprendre à notre enfant à se méfier des inconnus et à vous avertir en cas de comportement inhabituel ou suspect.

Un repère: Si on est mal à l'aise, il faut en parler à un adulte.

Pour plus de détails:

  • jeux vidéo, internet, réseaux sociaux... Restons connectés en toute sécurité! (Livret gratuit financé par le département du Morbihan)
  • Site internet (non fourni par la conférence): https://www.mon-enfant-et-les-ecrans.fr

 

2- Internet et les réseaux sociaux. Se rencontrer dans le réel: mode d'emploi.

Après avoir discuté sur internet ou les réseaux sociaux, votre enfant aura peut être envie de rencontrer réellement son interlocuteur.

Interdire la rencontre est une mauvaise idée car la rencontre risque de se faire dans le secret : une situation à risque à éviter absolument !

Expliquez à votre enfant que la rencontre pourra avoir lieu, accompagné par un adulte et dans un lieu public.

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Présentation des principaux réseaux sociaux:

  • Instagram: C'est le plus utilisé. Il permet de partager facilement des photos. Attention: Liens vers des sites porno.
  • Snaptchat: utilisé par les jeunes, Attention: Liens vers des sites porno.
  • TikTok: C'est la version chinoise qui a détrôné Instagram. Il y a des vidéos courtes dessus. Attention: Liens vers des sites porno.
  • Discorde: à la base, il avait été fait pour les joueurs de jeux vidéos. Il est peu ergonomique. Sur Discorde chaque jeu a son groupe de discussion. L’occasion d’échanger des astuces sur son jeu préféré !
  • Twitter: Peu de problème avec twitter. Il permet du streaming en direct (on filme et la vidéo est diffusé en direct).

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Les écrans et les contenus à risques :

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I- Les enfants et les contenus violents :

70% des enfants du primaire ont eu accès à des contenus jugés violents, c’est-à-dire qui les ont choqués.

Si notre enfant a vu des images violentes qui le perturbe, quelle attitude adopter ?

  • Ne pas culpabiliser, ne pas gronder.
  • L’inviter à parler de son ressenti (sans jugement ni commentaire, dans une écoute simple et silencieuse)
  • Revenir, de temps en temps et si nécessaire, sur cet épisode.

Au besoin, aller voir un psychologue

II- les contenus des jeux vidéos :

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Voir Norme PEGI et ERSB dans le paragraphe 

jeux vidéos.

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III- Médias, information et fake news :

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Devant la jungle d’information auxquelles on a accès, pas toujours facile de retrouver le vrai du faux.

 

1- La presse et les réseaux sociaux : deux sources d’informations très différentes.

Les publications de presse n’ont rien à voir avec les réseaux sociaux.

Les journalistes vérifient leurs informations, et les informations sont vérifiées avant publication. Ce qui garantie un minimum de fiabilité de l’information (même si tout n’est pas parfait évidemment). Dans un journal, il existe un droit de réponse, lorsque l’information diffusée ne correspond pas à la réalité des faits. Sur les réseaux sociaux, rien de tel…

N’importe qui peut diffuser n’importe quoi sur n’importe quel sujet !

Diffuser n’importe quelle rumeur, extravagante, haineuse, dégradante ou mensongère…

Les réseaux sociaux travaillent sans filtre et sans droit de réponse!

Un réseau social n’est pas un site d’information !

Il s’agit donc, pour nos jeunes, de développer leur esprit critique, de croiser les informations avec divers médias afin de se faire une idée un peu plus « objective » de l’information qu’ils ont sous les yeux.

 

Un réseau social n’est pas un site d’information !!!

2- Informations, fakes news et algorythmes :

Lorsque vous cliquez sur une information qui vous interpelle, vous pouvez en lire le contenu mais surtout un algorythme se met en route pour vous proposer du contenu.

Un contenu susceptible de vous intéresser et en lien avec ce que vous venez de lire.

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Ainsi, l’algorythme met en place une spirale qui vous ramène inexorablement et sans arrêt à la même information.

Difficile de développer un esprit critique dans ces conditions.

Et si l’information est une fake news, celle-ci ne fera que grandir.

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IV- Internet et la pornographie : aborder le sujet avec nos adolescents.

 

Le porno ne reflète pas la réalité de l’amour : ce sont des acteurs qui gagnent leur vie.

Les films pornographiques ne sont idéologiquement pas neutres. Ils véhiculent une certaine vision de l’humanité et de la relation humaine (qu’on y adhère ou pas).

Une vision qui peut s’avérer problématique pour l’image de la femme, à l’heure des luttes pour l’émancipation et l’égalité.

Une vision également problématique pour l’homme, réduit à son seul appendice.

Une femme et un homme ne se réduisent pas à un vagin ou un pénis et l’acte sexuel qui unit deux êtres humains ne se résume pas à un acte pornographique.

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Les écrans et la santé.

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I- Les écrans et le temps de sommeil :

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La lumière bleue des écrans et la lumière du soleil arrive sur les mêmes récepteurs qui stimulent l’état de veille.

En l’absence de lumière,la glande pinéale (dans le cerveau) sécrète de la mélatonine afin de favoriser l’endormissement.

Il faut baisser la lumière le soir avant d’aller se coucher et surtout éteindre les écrans (tous les écrans !) au moins 1 heure avant le coucher afin de laisser le temps au cerveau de sécréter cette mélatonine.

Cela explique aussi en partie qu’il soit difficile, avec les écrans, de repérer les signes de somnolence, stimulé autant par le contenu que par la lumière bleue.

Extinction de tous les écrans 1h avant de se coucher !

Le sommeil est un élément essentiel à notre santé (et à celle de nos enfants !)

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Temps de sommeil recommandé par âge :

3-5 ans :  10 à 13h.

6-13 ans : 9 à 11h.

14-17 ans : 8-10h.

> 18ans : 7-9h

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II- Les écrans et la vision :

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Les écrans rendent myopes !

(Dans 50 ans, la moitié de la population sera myope)

 

Quelques règles :

  • Il faut éviter d’être trop proche des écrans. Nous sommes bien trop proche de nos écrans et notamment de nos téléphones portables. La distance recommandée est de au moins 40 cm.
  • La règle des 20/20/20 : Toutes les 20 minutes, je regarde pendant 20 Secondes à au moins 20 mètres (par la fenêtre par exemple).

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III- Le temps d’écran :

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39% des adolescents de 17 ans passeraient plus de 6h/J devant les écrans.

60%  des ados regardent la TV plus de 2h/j.

30 à 50% des enfants font plus de 2h/j de jeux vidéos.

30 à 60% des enfants font plus de 2h/J d’ordinateur.

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.III. 1- De la difficulté de se déconnecter :

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Un écran n’est pas une machine passive. C’est une industrie qui fonctionne sur le temps de connexion (comme les jeux vidéos) et des outils pour nous garder connectés !

Les algorythmes

qui nous proposent du contenu en fonction de ce que nous regardons. Du coup, il y a toujours quelque chose d’intéressant à regarder !

Les notifications

qui nous permettent d’être tenu informé : appel manqué, réception d’un email, nouvelle publication sur vos réseaux sociaux, alerte médias, etc… Le cerveau adore !

La lecture automatique

nous lance automatiquement le deuxième épisode de notre série préférée ! C’est facile !

Les pièges à clic !

Ceux qui les créent sont prêts à tout, et même à raconter des gros mensonges pour faire cliquer le plus de personnes possible. A quoi servent les pièges à clic ? Cela fait venir énormément de visiteurs sur leur site !

Les publicités ciblées !

Vous réservez un billet de train pour Brest sur Internet. Plus tard, en lisant votre quotidien en ligne, une publicité vous propose une offre intéressante pour une location de voitures à Brest ! Ce n'est pas une simple coïncidence : il s'agit de la publicité ciblée ! Et c’est reparti !

 

 

III. 2- Les jeunes et la gestion du temps d’écran :

Les fonctions cognitives, ce sont les capacités de notre cerveau qui nous permettent d’être en interaction avec notre environnement 

Les jeunes n’ont pas la capacité cognitive de contrôler le temps qui passe.

Cette capacité à gérer le temps n’est pleinement opérationnelle qu’à l’âge de 25 ans !

Les adultes doivent donc accompagner les enfants dans la gestion du temps !

 

III. 3 - Accompagner nos enfants : 3/6/9/12.

  • Avant 3 ans :  Zéro écran ! Même dans la pièce !

Les écrans avant 3 ans, c’est : un retard d’apprentissage du langage, de la prise de poids et des problèmes de développements des synapses. Eventuellement 5 minutes de tablettes.

  • 3-6 ans : Pas de console de jeu ! Maximum 30 minutes.

Les programmes doivent être courts et il faut que le programme fasse sens chez l’enfant, qu’il y ait un début et une fin.

  • 6-9 ans : Pas d’accès à internet ! Entre 30 minutes et 1h maximum par jour.
  • 9-12 ans : Internet accompagné (possible).
  • > 12 ans : Internet seul possible (avec éducation préalable). L’adulte doit être présent dans la pièce et pouvoir vérifier d’un simple coup d’œil que l’enfant n’est pas sur un site problématique.

III. 4 - Repérer un usage excessif des écrans :

 

D’autres repères que le temps d’écran peuvent nous permettre de repérer un usage excessif des écrans :

Des résultats scolaires en baisse, de l’agressivité, une période dépressive, un isolement social, l’arrêt des activités de loisirs ou encore des problèmes de comportement à l’école.

Un temps d’écran excessif peut cacher des difficultés ponctuelles ou profondes :

Phobie scolaire, déménagement…

Il faut rechercher les causes du mal être.

Baisser le temps d’écran sans s’occuper de la cause est une mauvaise idée.

 

Traitement des causes : version facile.

Il faut baisser progressivement le temps d’écran en se fixant un objectif et en passant un contrat avec le jeune. Si le contrat et l’objectif sont atteints, il faut féliciter le jeune.

Traitement des causes : version difficile.

En cas de difficultés, il faut se faire aider.

Maisons des ados, consultations  jeunes consommateurs, psychologue, infirmière scolaire…

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Des règles et des astuces à la maison :

Valoriser! s’intéresser !

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Valoriser ses activités et ses progrès (même sur les écrans !)

S’intéresser à ce que le jeune regarde (ça marche comment ? pourquoi trouves tu ça bien ? …)

 

Discuter - informer - aider

Discuter et informer des risques d’internet et des réseaux sociaux.

Expliquer les raisons qui vous amènent à limiter le temps d’écran.

L’aider à prendre le temps de faire autre chose que de l’écran.

Lui demander de vous informer si il a été choqué par du contenu violent et ne surtout pas le gronder !

Un ordinateur - plusieurs accès

Créer une session par membre de la famille: avec chacun son propre code d’accès.

L’adulte paramètre le contrôle parental de chaque session: l’enfant ne peut avoir accès qu’à des sites choisis ensemble avec les parents.

Installer des antivirus (même sur le téléphone !)

Demander à ses parents avant toute recherche internet: Attention au double sens de certains mots qui risquent d’emmener votre enfant là il ne devrait pas aller !à

 

Gérer les jeux vidéos:

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Utiliser les paramétrages posssibles (Family link par exemple) qui contrôle la durée de la console.

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Jouer avec l’enfant, s’intéresser.

 

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Prévenir au moins 20 minutes à l’avance avant d’éteindre le jeu vidéo (laisser lui  le temps de finir son jeu et de se préparer mentalement à éteindre la console !)

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Inciter le jeune à se détendre, à prendre un petit temps seul, après une session de jeu (il y a parfois beaucoup de concentration ou d’agressivité dans ces jeux).

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Apprendre l’enfant à s’autoréguler (à mettre une alarme par exemple).

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Des règles pratiques 

 

Pas d’écran dans la chambre la nuit !

Acheter un réveil 

Pas d’écran à table 

Regrouper tous les écrans de la maison 

à partir d’une certaine heure (et montrer l’exemple) 

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Ordinateur familiale dans le salon

(ce qui nous permet de réagir si besoin).

Faire attention à ce que voient les plus jeunes !

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Définir des temps précieux 

(du temps en famille sans écran).

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Définir par avance l’âge d’acquisition du téléphone portable :

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Il n’y a pas de risque de marginalisation si l’on n’a pas de téléphone portable !

Ne pas posséder de téléphone portable empêche votre enfant d’avoir accès aux réseaux sociaux (pour le conférencier c’est pas avant 15 ans, même si la loi dit 13 ans). 11 ans c’est beaucoup trop tôt !

 

Ne pas vous laisser pas amadouer « Je suis le seul à ne pas en avoir »

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Les téléphones à touches classiques: une réponse au smartphone ?

Pas d’intérêt pour le conférencier, sinon de transmettre à l’enfant notre anxiété de parent.

Pas de téléphone à touche non plus.

 

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Des outils pour gérer les écrans de nos enfants :

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Family link :

C’est une application à installer sur deux téléphones : celui de l’adolescent et celui du parent. Cela permet au parent de contrôler la durée (soit la durée totale, soit la durée par application, ou encore de déterminer des plages horaires ?????. il est facile d’utilisation et gratuit !

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Xooloo (application kids) :

si l’on prête son téléphone à son enfant, cela permet de limiter l’accès à certaines applications. Il est gratuit mais a des contenus payants.

 

Les contrôles parentaux :

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Ils sont fournis par les fabricants d’ordinateurs et les fournisseurs d’activités et permettent de contrôler le temps d’écran et les contenus.

Ils peuvent être cependant insuffisants.

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Les enfants et les nouvelles technologies?

Une histoire à construire ensemble!

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