Pour un usage citoyen des terres agricoles

PARTOUT EN FRANCE, DES PROPRIÉTAIRES SE MOBILISENT 

POUR UN USAGE CITOYEN DES TERRES AGRICOLES. 

ET POURQUOI PAS AU BONO ?

La terre a une valeur inestimable : c’est le lieu de production de nos aliments. Pour les agriculteurs, elle est tout à la fois lieu de vie, patrimoine et outil de production. Plus largement, les terres agricoles sont une composante clé de l’aménagement de notre territoire : développement d’agricultures intensives ou de proximité, création d’emplois et d’activités en zones rurales, préservation des ressources naturelles, liens entre ruraux et urbains, diversité des paysages... 

 

Les terres agricoles sont au carrefour d’usages et d’intérêts multiples, parfois contradictoires, et font donc l’objet de choix de société. Ces choix sont aujourd’hui urgents et cruciaux, pour trois raisons.

 

#1 - L’expansion de l’agriculture industrielle s’est accompagnée d’une marginalisation des fermes diversifiées, à taille humaine. Bien que ces dernières contribuent à la vitalité des campagnes et à la protection de l’environnement, et attirent de nombreux porteurs de projets, le maintien de ce type d’entreprises agricoles est aujourd’hui menacé. 

 

“Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants.”

 

#2 - La crise environnementale (urgence climatique, perte massive de la biodiversité, pollution de l’eau et des sols, etc.) et énergétique (dépassement du pic de production de gaz et de pétrole) impose une réorientation des modes de productions. “Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants.” Quels choix souhaitons-nous faire aujourd’hui pour nourrir nos enfants demain ?

 

#3 - Nous sommes à un tournant générationnel. 55% des agriculteurs et agricultrices ont plus de 50 ans. Avec leur départ en retraite, des millions d’hectares vont changer de main d’ici 2040. Ce qu’il adviendra de ces terres lorsqu’elles seront remises sur le marché, pour être vendues ou louées, sera décisif. Viendront-elles nourrir la concentration foncière, l’agriculture intensive, la déconnection entre agriculture et société et le déclin des campagnes ? Ou permettront-elles l’entrée d’une nouvelle génération d’agriculteurs et la transition vers des formes d’agriculture biologique et protectrice de l’environnement ? 

 

Inspiré du texte original de Geneviève Bernard et Michel Vampouille, présidents de la Fédération Terre de Liens, en préambule du Guide de la Propriété Foncière Agricole Responsable.

https://ressources.terredeliens.org/les-ressources/guide-de-la-propriete-fonciere-agricole-responsable 

 

 

QUE PEUT-ON FAIRE POUR LE BONO ?

Nous pourrions acquérir du foncier dans le cadre d’un projet collectif, solidaire et écologique (par exemple via un GFA, groupement foncier agricole)  pour préserver et partager les terres agricoles, puis recruter différents porteurs de projets agricoles de s'installer, pour favoriser une agriculture de proximité et une production alimentaire locale. Pour cela, la première étape reste de trouver des propriétaires de foncier agricole qui souhaiteraient s’engager dans une telle démarche !

 

Si vous avez d'autres idées ou remarques, n'hésitez pas à laisser un commentaire.

 

Si vous êtes intéressé.e ou si vous connaissez des propriétaires fonciers ouverts, 

contactez Jérémy par l'intermédiaire du formulaire de contact (https://porte-voix.webador.fr/contact) du Porte Voix.